Ca y est, j’ai enfin mis la main sur le précieux trésor !
Après des mois de recherches, j’ai trouvé les cubes de levure fraîche de boulanger dont je rêvais tant depuis ma formation à l’EBP.
Les dernières semaines à l’école, nous les avions utilisés pour préparer de succulentes viennoiseries : croissants, pains au chocolat, pains au lait et surtout de fabuleuses brioches (Nanterre, parisiennes, individuelles…), d’une incomparable fraîcheur.
Depuis, même avec la meilleure volonté du monde, je n’étais parvenue à en faire d’aussi bonnes avec de la levure de boulanger déshydratée, qui ne donne jamais suffisamment d’élasticité ni de "gonflant" à la pâte.
Le problème est que la vente de levure fraîche est généralement réservée aux professionnels, qui l’achètent en grande quantité (au format 10kg quand seuls quelques grammes sont nécessaires pour un particulier) et que la levure ne peut être conservée au frais que quelques jours (sauf à ce qu’on la congèle mais je n’ai encore jamais essayé…).
Il paraît que les boulangers acceptent facilement d’en vendre mais, jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé de boulangers "partageurs" (pourquoi accepteraient-ils de vous procurer ce qui va vous permettre de ne plus leur acheter le produit fini ?).
J’ai entendu dire également que certains hypermarchés en proposaient au rayon boulangerie/pâtisserie fraîche mais encore faut-il disposer de tels magasins à proximité de son lieu d’habitation…
Quelques recherches sur internet m’ont récemment mise sur la piste des épiceries casher et orientales et, après plusieurs tentatives infructueuses, ma quête désespérée a pris fin hier dans le quartier parisien de La Chapelle, non pas du côté indien (dont j’ai parlé à maintes reprises) mais à la sortie opposée de la station de métro.
Au tout début de la rue Marx Dormoy se trouvent diverses épiceries orientales qui vendent des cubes de levure fraîche, pour autant qu'elles ne soient pas en rupture de stock.
Après avoir fait chou blanc dans les trois premières boutiques, j’ai pu me procurer un paquet de 500g que je compte bien employer non stop ce week-end.
Avec cette trouvaille (et le pétrissage efficace de mon robot), un océan de possibilités s’ouvre en effet devant moi : pains au raisin, brioches à trancher, couronnes, tresses et surtout les merveilleux desserts italiens pour lesquels je fonds complètement et pas seulement à Noël : panettone et pandoro…
L'ensemble ne devrait pas tarder à fleurir sur ma table de petit-déjeuner (mais aussi de brunch et de goûter) !
J’espère en faire profiter rapidement mes convives et en partager très vite avec vous les recettes !!
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